Semaine des métiers du sport
Maxime Carlomagno, Conseiller Territorial de Développement, revient sur son parcours, son engagement dans le tennis de table, et les compétences essentielles à son poste.
Qu’est-ce qui vous a conduit à un métier dans le sport ? Ou quelles études avez-vous fait pour devenir conseiller territorial ?
Depuis tout petit, le sport est une évidence pour moi. Après 6 mois frustrants de baby-foot, j’ai pris la direction du tennis de table à l’âge de 6 ans et demi avec un objectif en tête (que beaucoup d’enfants ont) : gagner contre mon papa ! J’ai aujourd’hui 27 ans et c’est ma 21ème saison consécutive. Après un Bac S, j’ai tout de suite décidé de faire STAPS pour m’orienter vers les métiers du sport. En 3ème année de licence, je m’oriente vers la spécialité éducation pour tenter de devenir professeur d’EPS. Malheureusement (ou heureusement !) à l’issue du Master 1 que j’obtiens, et du concours CAPEPS que je rate par la plus petite marge aux écrits, je décide de me réorienter vers la communication et le marketing et j’obtiens donc un MBA Sport Business & Communication toujours en lien avec le sport. A la sortie de mes études, j’apprends par le biais de mon Président de Club, Anthony Pascaud que je tiens à citer et à remercier, que Laurent Louvel va partir à la retraite et que la Ligue recrute pour lui succéder. C’est de cette façon que je suis devenu conseiller territorial de développement.
Ce qui est amusant dans mon parcours c’est que j’ai toujours voulu travailler dans le sport, j’ai toujours pratiqué le tennis de table mais je ne me suis jamais imaginé travailler dans le Ping et ce pour la simple et bonne raison que je n’imaginais pas de débouchées possibles. Au final l’opportunité est passée, j’ai su la saisir et j’en suis très heureux !
Quel est votre rôle en tant que conseiller territorial de développement ?
Ma mission principale en tant que conseiller territorial de développement est d’augmenter le nombre de licenciés et donc de pratiquants de tennis de table dans la région. Pour cela je m’appuie sur deux grands axes : un axe développement et un axe « relations avec les territoires ».
L’axe développement se base sur tous les dispositifs de développement qu’il existe : le Ping Scolaire, le Ping Santé, le Ping Inclusif, les Pratiques Alternatives etc… Mon rôle consiste à transmettre l’existence de ces dispositifs et outils aux Clubs et aux Comités Départementaux et les encourager à mettre en place ces actions de développement pour accueillir de nouveaux licenciés ou fidéliser les nouveaux.
Concernant l’axe « relations avec les territoires »il s’agit en fait d’échanger et d’interagir régulièrement avec les Clubs et les Comités Départementaux. Ces échanges peuvent se faire par mail, par téléphone ou bien en réel sur différents événements comme des assemblées générales ou des compétitions. Ces échanges peuvent aussi avoir lieu en visite de club, rendez-vous au cours duquel je vais au club discuter avec les dirigeants des Clubs de leur fonctionnement et de leurs projets. Mon rôle à travers cet axe de missions est de répondre aux besoins et aux demandes des Clubs. Pour cela j’essaye de les conseiller et de les accompagner au mieux pour les aider à la mise en place de projets qui favoriseront le développement du club.
En résumé, je me considère en quelques sortes comme un « couteau suisse », au service des Clubs et des Comités, qui a pour objectif de donner des idées, d’encourager et d’accompagner les structures vers leur développement.
Que diriez-vous à ceux qui aimeraient s’orienter vers une carrière dans le développement sportif ? Ou qu’est-ce que c’est un conseiller territorial ?
Selon moi pour travailler dans le sport, et encore plus dans le développement, le point de départ doit être la passion. Il est important de pratiquer le sport dans lequel vous souhaitez évoluer professionnellement ou à minima de pratiquer un autre sport. Cela vous offrira la connaissance du milieu sportif, du fonctionnement du milieu fédéral et du fonctionnement et de l’importance du bénévolat dans nos associations sportives.
Ensuite, il me semble crucial dans ce métier de développement d’avoir de l’aisance relationnelle, d’avoir une facilité pour aller à la rencontre de nouvelles personnes en se mettant à leur écoute et à leur service.
Enfin, il est selon moi préférable, mais pas indispensable, d’être de nature dynamique pour transmettre cette énergie de mouvement aux structures afin de leur donner envie de mettre en place de nouvelles idées et de nouveaux projets.
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