- En quelques lignes, serait-il possible que vous vous présentiez ? (Situation familiale, nombre d’enfants, situation professionnelle…)
Je suis en couple avec un pongiste et j’ai un garçon de 21 ans également pongiste. Je travaille dans les ressources humaines dans un grand Groupe de la région.
- Quel est votre parcours dans le ping ? (Comment avez-vous découvert le ping ?)
J’ai commencé le ping à 18 ans. J’aimais bien jouer en vacances et on me disait souvent que « je jouais bien pour une fille » alors après avoir hésité entre le judo ou le ping j’ai choisi ce dernier, poussée par une copine qui en faisait.
Inscrite au CS Ozon (à l’époque) je n’ai jamais arrêté et cela fait 37 ans que j’évolue au Val d’Ozon tennis de table en compétition. J’ai joué en championnat masculin, féminin, vétérans, évolué en national. Depuis que le championnat féminin régional n’existe plus je joue en D1 masculine.
- Quelles sont les raisons qui vous ont amenées à vous investir bénévolement au sein de votre club ?
Je me suis très vite investie au club quand j’étais jeune en tant que secrétaire, trésorière. J’ai ensuite été moins présente par manque de temps mais j’ai toujours été investie dans le club. Depuis quelques mois j’ai repris la présidence du VOTT suite à la démission de notre président. J’étais à ce moment-là plus disponible, il y avait une belle équipe de bénévoles qu’il ne fallait pas lâcher. Etant attachée au club et à ses valeurs, je me suis dit « pourquoi pas ? »
- Comment voyez-vous votre rôle de Présidente, Trésorière, secrétaire * selon le cas ?
Après quelques mois de pratique, je vois maintenant le rôle de présidente comme une cheffe d’orchestre. J’apporte petit à petit une structure qui manquait, j’essaie d’être présente auprès des bénévoles mais je leur laisse une autonomie et m’assure que les actions sont faites. Il est important de leur apporter de la reconnaissance, je voudrais mettre des choses en place par rapport à cela.
J’ai aussi la responsabilité de la gestion des salariés du club.
En fait, j’ai l’impression de gérer ma petite entreprise ! C’est très enrichissant car on aborde pleins de domaines.
- Pouvez-vous nous faire part des difficultés que vous rencontrez ?
La difficulté au début a été de recenser toutes les tâches faites au club, et par qui.
C’était un gros travail, car nous sommes un club de 300 licenciés regroupés sur 5 communes, avec 2 salariés et cela implique énormément d’actions.
Ensuite, comme tout club, il est toujours difficile d’arriver à mobiliser de nombreux bénévoles mais heureusement nous avons un petit groupe investi et motivé.
La gestion des salariés est la partie la plus difficile, tant sur le plan légal, que sur le suivi.
- Quelle serait selon vous la ou les mesures à mettre en place pour que le ping ait une représentation Féminine plus importante ?
Je pense qu’il faut être attentif, lorsque des petites filles s’inscrivent, à ne pas les laisser isolées, à être un peu « protecteur » pour ne pas les laisser partir.
Ensuite pour des joueuses plus aguerries, je trouve que les nouvelles règles ont tué le championnat féminin et c’est dommage. Mais je n’ai pas vraiment de solutions.
Globalement, les filles sont sensibles à l’affect, il faut trouver des actions dans ce sens.
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